Lara Barsacq célèbre l’icône des Ballets russes Ida Rubinstein, celle qui enflammait Paris au tournant du XIXe siècle. Son trio poético-musical entremêle faits historiques et éléments biographiques personnels dans une ronde sauvage. La chorégraphe en résidence à la Cité musicale n’est autre que l’arrière-petite-nièce de Léon Bakst, peintre et costumier de la fameuse troupe qui révolutionna la danse à la Belle époque. Un hommage fougueux et féministe en rituels peuplés de fulgurances contemporaines, de chants et de fantômes questionnant son legs. Un manifeste où les gestes ont les atours sacrés de la sororité.